Commentaires de l’Esprit Miramez sur le Livre des Esprits
Volume IV, chapitre 31
CHOIX
Commentaire relatif à la question 184 du Livre des Esprits
- L’Esprit a-t-il le choix du nouveau monde qu’il doit habiter ?
« Pas toujours, mais il peut le demander, et il peut l’obtenir s’il le mérite ; car les mondes ne sont accessibles aux Esprits que selon le degré de leur élévation. »
– Si l’Esprit ne demande rien, qu’est-ce qui détermine le monde où il sera réincarné ?
« Le degré de son élévation. »
Le Livre des Esprits
Les Esprits peuvent choisir le monde qu’ils souhaitent habiter, mais ce choix n’est pas toujours accordé par les bienfaiteurs spirituels chargés d’établir l’harmonie dans les mondes et ceux qui sont sous leur tutelle.
L’âme qui ne s’est pas libérée de l’esclavage de l’ignorance est comme un enfant qui ne peut pas toujours faire ce qu’il veut. Elle demande à ses parents, et ceux-ci mesurent ce qu’ils peuvent accorder à leurs enfants. Les Esprits déjà conscients de leurs devoirs laissent aux responsables de la vérité le soin de choisir ce qu’ils peuvent supporter, en fonction de leur développement spirituel.
Les extrêmes ne font jamais bon ménage ; la meilleure place pour ceux qui se trouvent dans la position spirituelle des habitants de la Terre est le juste milieu. En l’occurrence, ni trop arriéré, ni trop éclairé, mais toujours compatible avec le niveau d’avancement de l’âme. Dans de nombreux cas, les Esprits de haute lignée spirituelle peuvent descendre sur Terre par la force de l’amour, comme en témoignent de nombreux cas, mais un Esprit rétrograde ne peut jamais s’élever vers les mondes avancés. Ils ne seraient pas capables de supporter le modèle vibratoire de ces mondes. La raison elle-même ne nous permet pas de penser autrement.
Les Esprits ne peuvent pas toujours choisir le monde qu’ils veulent habiter, mais lorsque leur état le permet, ils ont leur liberté ; entre-temps, les lois universelles qui nous soutiennent nous aident et exaucent ou non nos demandes, en refusant lorsque cela nous convient et en cédant lorsque c’est le mieux pour nous. L’univers entier est rempli d’innombrables divisions, qui obéissent toutes à une loi capable de remettre chacun à sa juste place.
Cette harmonie nous prouve la bonté du Créateur, qui a dispersé les mondes, les soleils et les étoiles dans l’espace infini, mais chacun est à sa juste place. Notre capacité de choisir doit vibrer avec notre évolution spirituelle, car choisir ce que l’on ne peut supporter est un désespoir inutile. Il y a des mondes et encore des mondes qui attendent des habitants, mais il faut que les Esprits y soient capables de résister à leur influence et de leur apporter quelque chose que la matière puisse absorber et améliorer, en fonction du progrès qui correspond à leurs besoins.
La Vie est placée sous la protection de Dieu, par son omniscience, qui palpite partout dans l’univers. Si nous voulons être sur des plans plus élevés que celui où nous nous trouvons, nous devons être à la hauteur de cet idéal ; travaillons et progressons dans notre monde intérieur, en améliorant nos qualités, car elles seules ouvriront à nos cœurs la porte du monde de la félicité.
La Divinité ne se trompe pas en nous plaçant là où nous sommes. Nous ne recevons que ce que nous méritons, où que nous soyons. Nous pouvons avoir confiance en Dieu, parce qu’il est toujours un Dieu de bonté et d’amour, et que nous sommes tous ses enfants. Si nous ne donnons pas de pierre aux enfants qui nous demandent du pain, Dieu ne ferait pas autrement, et cela éveille en nous toujours plus d’espérance en Lui, de confiance en ce qu’Il peut nous donner, en nous aidant toujours à choisir le meilleur. Travaillons dans l’attente, car si nous semons la vie, nous la récolterons. Notre existence est une semence éternelle ; il suffit de savoir choisir les graines, par nos pensées, nos paroles et la vie que nous menons, car le bonheur est en nous, il attend que nous le découvrions.
Ces commentaires sont tirés de la série en vingt volumes « Philosophie Spirite, commentaires sur le Livre des Esprits« , psychographiés par Joao Nunes Maia, sous la dictée de l’Esprit Miramez.
Ces ouvrages sont actuellement en cours de traduction par l’USFF et seront publiés intégralement dans l’avenir.